À l’approche de la Saint-Valentin, l’équipe de Cinémaniak a préparé des suggestions de films d’ici et d’ailleurs, d’hier et d’aujourd’hui, qui font pleurer à tout coup. Sortez vos mouchoirs!
Saint-Valentin : Des films d’amour qui font pleurer

À l’approche de la Saint-Valentin, l’équipe de Cinémaniak a préparé des suggestions de films d’ici et d’ailleurs, d’hier et d’aujourd’hui, qui font pleurer à tout coup. Sortez vos mouchoirs!
C’est avec la productrice du film Dominique Dussault que l’on a entendu parler du phénomène sociologique des groupies de tueur en série.. On se questionnait des années avant le travail d’écriture : « mais qui sont ces femmes ?». On se disait que ce serait des personnages intéressants, qu’il faudrait essayer de les comprendre, que ce serait un contre point à presque tous les films de tueurs en série qui sont, soit à propos de l’enquête, soit le portrait du tueur lui-même. Dans un monde où le true crime est ultra populaire, on se disait que parmi les spectateurs, c’est tout à fait plausible que des gens de la vie ordinaire se rendent dans les salles d’audience.
Sollicitant chez de nombreux cinéphiles une noirceur insoupçonnée, Funny Games est une œuvre phare dans l’histoire du cinéma qui remet en question la moralité de certaines formes de divertissement.
Dans Ammonite, Francis Lee troque les terres austères du Yorkshire et des protagonistes masculins du magnifique God’s Own Country (2017) pour les rives austères de Lyme Regis du Dorset et deux femmes. Sans perdre sa caméra sensible, Lee n’atteint pas l’intensité déchirante de son premier film, même si ses actrices s’offrent entièrement.
Echo agit comme un écho de la société pour nous spectateurs éloignés. Sans probablement tout saisir, le collage permet un regard sur une ce pays nordique. Un regard parfois familier (les situations familiales), parfois exotique (une conversation sur le refus de manger de la viande de baleine), parfois touchant et malaisant à la fois (une conversation à un arrêt de bus).
Little Joe est un film d’observation des comportements (on sent l’école des premiers Haneke ici) mais Jessica Hausner ne réussit pas à dépasser cet esthétique pour atteindre un propos comme le réussit son mentor. La réalisatrice maitrise la forme, mais elle doit l’additionner à un propos porteur et plus consistant.
Depuis ses débuts Haneke n’a de cesse de questionner notre rapport à l’image. N’en déplaise à ses détracteurs, la demi-mesure est un concept inexistant chez celui qui orchestre systématiquement des œuvres calibrées au millimètre près par le biais d’un schéma narratif déroutant. C’est là où résident toute la maturité et l’intensité du travail d’Haneke pour amener subrepticement l’ignominie dans la comédie noire sans que les poncifs de sa rhétorique sublimée dans Funny games n’apparaissent outrecuidants
Après le snuff-porno movie (Daniel y Ana, 2009) et le film de harcèlement scolaire (Despues de Lucia, 2012), le réalisateur Mexicain Michel Franco propose avec …