À l’orée du réel, le réalisateur mêle légendes et mythologie dans une description onirique de la nature, rappelant l’approche philosophique de Terrence Malick qui se plait à la filmer en contre-plongée. Magnifiée par la photographie pittoresque de Thierry Arbogast, la pureté de son éclat dégage, dès le prologue, une douce quiétude qui accentue la violence à venir, en alternant le rêve et la mémoire, dans des images de terreur laissant présager du pire.