Si parler aide bien souvent les victimes à se reconstruire, il n’appartient qu’à elles de juger nécessaire de le faire ou de se taire. Ceux qui n’ont pas été plongés dans cette désolation profonde ne peuvent imaginer le quart de l’affliction vécue. Il ne faut donc pas leur dicter la conduite à avoir, encore moins les forcer à parler tant que les victimes ne sont pas prêtes à affronter la vérité dans le regard des autres.