Maintes fois explorée sur grand écran ces derniers temps, de Boys don’t cry à Transamerica en passant par 52 Tuesdays ou encore The Danish girl, Nadir Moknèche trouve le ton juste sans pour autant approfondir ou établir un quelconque travail sur l’identité de genre. Ici on ne s’intéresse pas au passé de Lola et à ses motivations de transformation, mais plutôt à son bagage émotif qui rend difficile la reconnexion avec son fils. C’est en somme un film tourné vers l’avenir, certes maladroit et quelques fois poussif dans ses effets, mais néanmoins empreint d’espoir grâce à une sincérité troublante qui vient souvent toucher une corde sensible chez le spectateur.