The Pirate Fairy (Clochette et la fée pirate)

De la série des films mettant en vedette Tinker Bell (Clochette dans la version française), The Pirate Fairy est de loin le plus réussi et ce, en grande partie parce qu’il met la table, plus que les autres films auparavant, à ce que deviendra la mythologie peterpannienne. ♥♥♥

Dans le monde des fées, chacun à une tache bien précise à faire. Pour l’esprit inventif de Zarina, cela n’est pas évidant de rester dans le rôle qui lui est décerné. Lorsqu’elle outrepasse ses limites, elle est chassée trouvant refuge sur un bateau de pirate au bord duquel un certain James y fait également ses premiers pas dans la piraterie.

Zarina promet à James et ses comparses de trouver de la poussière de fée qui fera voler leur embarcation. Zarina retourne au royaume des fées pour y voler leur réserve de poussière, mais ses anciens camarades, avec Tinker Bell à leur tête, lui mettront des bâtons dans les roues.

The Pirate Fairy est le 5e film de la franchise Disneyenne des Tinker Bell, mais pour la première on voit ici et là des traces claires de l’univers de Peter Pan. Premièrement, James, futur Capitaine Crochet, y fait son apparition en jeune mousse déjà plein de verve et de mauvais coups en tête. Nous assistons également à la naissance du fameux crocodile, ennemi animalier no. 1 de James, celui qui mangera dans l’une de leurs futures aventures la main du capitaine. Pour ceux et celles qui ont l’histoire de Peter Pan bien en tête se rappelleront que le crocodile marque sa présence par le tictacquement d’une horloge. Et miens c’est dans cette présente aventure que le croco. envale le bruyant cadrant.

Une fois les clins d’œil à l’univers de Peter Pan passés, le film, qui est loin d’être une réussite du calibre du chef-d’œuvre original du studio, The Pirate Fairy s’avère tout de même supérieur aux derniers films d’animation que le studio nous a offert (Planes, Frozen). En grande partie grâce à un scénario incontestablement enfantin, mais qui ne tombe pas non plus dans une morale douteuse comme pouvait le faire Planes. Puis la musique qui joue également un grand rôle dans le réussite du film. Lors de la sortie de The Muppets most Wanted, nous avions épinglé que l’une des plus grandes lacunes Disneyenne des dernières années est leur rapport à la musique, leurs chansons pop bas de gamme viennent souvent gâcher la sauce d’un film qui aurait pu s’avérer plutôt sympathique. Ici, les chansons sont plutôt réussit, tout particulièrement The Frigate That Flies qui est définitivement la meilleure chanson issue de l’un des films du studio depuis So Long! de Zooey Deschanel dans Winnie the Pooh (2011). En fait, The pirate fairy est peut-être le plus agréablement film d’animation du studio depuis ce Winnie the Pooh!

Laurent

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