Now You Seem Me 2: Aveugle pour n’y voir que du feu ?

Now you see me 2 ou la suite d’une franchise qui aura sans doute du mal à capter l’attention du public… ♥♥½

Un an après avoir surpassé le FBI et acquis l’admiration du grand public grâce à leurs tours exceptionnels, les 4 Cavaliers reviennent ! Pour leur retour sur le devant de la scène, ils vont dénoncer les méthodes peu orthodoxe d’un magnat de la technologie à la tête d’une vaste organisation criminelle. Ils ignorent que cet homme d’affaire, Walter Marbrya une longueur d’avance sur eux, et les conduit dans un piège : il veut que les magiciens braquent l’un des systèmes informatiques les plus sécurisés du monde. Pour sortir de ce chantage et déjouer les plans de ce syndicat du crime, ils vont devoir élaborer le braquage le plus spectaculaire jamais conçu.

Suite du premier tome Now You See Me donc avec une équipe retrouvée quasi-complète (exit toutefois Isla Fisher et Méloche Laurent et bienvenue à Lizzy Caplan).

Le succès surprise du premier volet s’expliquait par le côté spectaculaire de l’illusion jumelé avec les moyens d’un film d’action grand spectacle et un montage musclé (merci au français Louis Leterrier). Le résultat était très réussi, sans doute même plus impressionnant parfois que certain show de David Coperfield lui-même (coproducteur ici). Est- ce que ce second volet, plus attendu s’avère une réussite et pourra contrer les autres blockbusters de l’année ? Rien n’est moins sûr !

 

Au vu du casting étendu (8 noms sur l’affiche et arrivée sur le projet de Daniel Radcliffe) et des moyens mis en place par la production on se dit que le film de Chu figure parmi les sorties importantes de l’été. Au moins le film présente t’il l’avantage de ne pas être qu’un film de super-héros en combinaison de lycra ou de la science-fiction pour ado… Mais il ne bénéficie plus de l’effet de surprise réussi par le premier volet et à trop vouloir en faire une saga à la Ocean’s Eleven, la production pourrait perdre plus qu’elle n’a à y gagner.

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Côté faiblesses par exemple, on notera une longueur beaucoup trop importante pour ce second volet (2h10) et quelques flottements au milieu du récit surtout dans les scènes d’action qui viennent perdre complètement l’enjeu « illusion » du film. Par exemple la séquence façon Mission Impossible de vol dans un espace sécurisé doublé d’une sorte de jeu de passe-passe est une scène longue et lourde et qui agacera bien plus qu’elle impressionnera. Non seulement, c’était inutile mais cela aura également vite fait de perdre le spectateur. Ajoutons à cela la petite touche personnelle relative au personnage de Mark Ruffalo (lapin sorti tout droit d’un chapeau ?). Si les recettes de la filiation tristement orpheline ont déjà fait maintes fois recette au cinéma, elles sont ici surexploitées et avec lourdeur. Louis Leterrier (réalisateur du premier volet) laisse sa place à John M. Chu pas franchement reconnu dans le métier (Sexy Dance et GI Joe) : Ce dernier réussi les scènes de foules et à donner un peu de plaisir….a moins qu’il soit simulé ?

En fait,  le divertissement étant surtout réussi par la technique (réalisation, montage mais surtout effets visuels), nombreux sont les autres éléments (comme le final) qui tombent à plat. Restent quelques images spectaculaires bien prises dans la face et le charme de Lizzy Caplan (belle recrue).

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