Mobile Home

Un road-movie immobile comme le présente son réalisateur. Ennuyant! ♠

Simon a quitté son travail et son amie en ville pour rentrer dans son village natal où vivent ses parents retraités. Il y retrouve Julien, son copain d’enfance, lequel vit avec son père qui se relève d’une grave maladie. Un soir, sur un coup de tête, ces deux trentenaires décident de réaliser un rêve d’adolescence : partir à l’aventure sur les routes. Ils achètent un camping-car, et se lancent dans leur projet avec enthousiasme, mais une panne les retarde. Qu’à cela ne tienne, ils commenceront leur voyage… sur place. Cette première étape qui s’éternise, les petits boulots qu’ils doivent trouver pour survivre et les rencontres qui s’ensuivent leur ouvrent d’autres perspectives sur leurs désirs réels et sur cet avenir qu’ils ont, un peu vite, rêvé…

 

Louant il y a quelque jours la qualité du cinéma belge, force est de constater qu’en dehors d’œuvres riches, et à l’instar de bien d’autres nationalités, il se fait aussi, en Belgique, des pochades.

Malheureusement Mobile home en est un, la faute à un scénario absent et une écriture pauvre.

Dire que le film est truffé de longueurs est un euphémisme; il est un tunnel de lenteur où il ne se passe jamais rien et où l’humour adolescent ne vient jamais égailler le propos.

François Pirot livre ici un premier film monotone et qui finit par être agaçant.

 

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Malgré un Guillaume Gouix lumineux et qui ne tardera pas à sortir de la case « espoir du cinéma français » , le film fait du surplace au sens propre comme au figuré.

Une réalisation bien mineure.

 

 

 

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