Magic Mike

Encore un Soderbergh cette fois-ci sur fond de strip-Tease masculin….Ennuyant ! ♥

Mike rêve d’être le patron de sa propre compagnie. En attendant, il économise de l’argent en dansant à demi-nu. Sa route croise celle d’Adam, un jeune homme qui vient tout juste de perdre son emploi. Quelle n’est pas sa surprise d’apprendre le métier de Mike! Surtout que ce dernier lui offre de danser à son tour. En acceptant, The Kid vient de trouver son meilleur ami et une véritable famille de travail. Il devra pourtant faire attention aux risques qui découlent de sa décision…

Bla Bla Bla…Same Old Same Old!

On connait l’histoire à l’avance et c’est un peu ce qui ruine le film dans son aspect général. En outre des problèmes flagrants de rythme viennent endormir le spectateur…

 

On ne pouvait qu’être intrigué par ce pendant de « Showgirls » façon mecs…

Il y a aussi un petit air de « Burlesque » dans l’histoire !

Mais l’essentiel n’est pas là !

Le souhait clairement affiché du réalisateur de tourner façon « film indé » alterne entre platitude (le tout est finalement très « cucul ») et incompréhension, les scènes de show venant même casser le rythme de façon plutôt inadaptée.

 

La lumière passée à la palette graphique façon « traffic » et le sourire du « Kid » n’y suffiront pas…Ni non plus le jeu poussif de certains acteurs.

Seul matthew Mcconaughey tire son épingle du jeu. C’est en quelque sorte lui la petite star du film…à faire son numéro tout le long du film… (Mais pour le coup, le faisant bien)

 

En voulant faire de « Magic Mike » un film sexy indé…Soderbergh se plante ne trouvant pas le ton juste entre ses danseurs et son histoire (l’ascension du Kid et/ou l’histoire d’amour dont tout le monde se fout)…ses shows (modernes) et son ambiance (le Texas s’invite en Floride)…

Il fallait choisir…soit le film indé et ses shows dans la même veine

Soit le tournage d’un video clip façon Queer as Folk…et s’y tenir…

 

 

 

Au delà des stripteases explicites (convenus bien que trop chorégraphié pour le type de bar en question), le côté prévisible de l’histoire irrite un peu…

 

Attention Monsieur Steven, ce n’est pas en faisant un film tous les huit mois que vous risquerez de tendre vers des œuvres de très bonne qualité…Qu’il est loin le temps d’ « Erin Brockovitch »….

 

 

 

 

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