L’origine des espèces : Le carnaval des animaux

Quand la quête de ses origines tourne en un thriller malsain. Avec l’Origine des espèces, Dominic Goyer livre du cinéma québecois comme on en voit rarement. ♥♥♥♥

Lors de l’enterrement de sa mère, David apprend que son père n’est pas son père biologique. David tentera de remonter à l’origine de sa naissance pour découvrir l’identité de son géniteur. Commence alors une véritable enquête pour lui : il rencontre une myriade de personnages troubles liés au passé de sa mère. Mais ce que David ignore, c’est que le plus grand danger qui le guette est la découverte de la vérité.

Voici un film au combien intriguant, surprenant, passionnant !

Méfiez-vous d’une bande annonce, d’une première partie plutôt poussive ainsi que d’une thématique assez rebattue (la quête de ses racines) car ce qui vient ensuite démontre bien des qualités et une intrigue qui laissera songeur les spectateurs au sortie de la salle.

Ici tout semble réuni pour mettre en place un univers tantôt glauque, tantôt intime: De la musique aux choix des personnages tous plus étranges les uns que les autres …en passant par la complémentarité graphique, c’est un véritable florilège de propositions de cinéma que nous livre Dominic Goyer.

Le fait est que la réalisation vient servir un scenario plutôt bien ficelé. On met certes du temps à apprivoiser cet individu ordinaire en quête de son passé. Mais une fois accepté son jeu du chat et de la souris (ou plutôt du chat et du lapin), force est de constater qu’on se trouve étonnamment bien en présence de cet univers. On aurait tant aimé passer plus de temps avec ce David interprété par Marc Paquet.

Savoir que les institutions ont osé financer un tel film est d’ailleurs assez rassurant quant au risque pris de vouloir proposer un autre genre de cinéma.

L’origine des espèces est un premier long métrage réussit, prometteur et qui peut rester, longtemps, dans les esprits.

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