Le papa de Juno revient avec un drame girly qui ne plaira sans doute qu’à la gente féminine ♥♥
Lors du dernier week-end de l’été, Frank, un détenu évadé, condamné pour meurtre, oblige Adèle et son fils Henry à le cacher chez eux.
Très vite, la relation entre le ravisseur et la jeune femme prend une tournure inattendue. Pendant ces quatre jours, ils vont révéler de lourds secrets et réapprendre à aimer…
Croire qu’une jolie photo, une reconstitution sympa (1987) et une musique sur utilisée abondamment font un bon film est un leurre…et Jason Reitman (Juno, In the Air…) est cette fois-ci tombé dans le piège !
Niveau écriture notamment, un manque de réalisme et de crédibilité est palpable tout au long du film… Que Kate Winslet ressemble à une ménopausée au bord de la trisomie semble expliquer bien des choses…trop sans doute dans un récit où le personnage principal masculin est insuffisamment effrayant pour y croire vraiment. A partir de la rencontre « forcée » des deux personnages, le scénario étire la sauce sur l’affection d’une victime pour son ravisseur ou comment mettre son homme aux travaux ménagers, comment jouer au baseball avec son fils ou faire une tourte à deux avec des pêches bien mures…
C’est Ghost les poteries en moins ! (et surtout parfois qu’est-ce qu’on se marre face à la niaiserie des dialogues !)
Finalement l’adaptation du roman de Joyce Maynard (Labor Day) finit par se laisser regarder et aurait pu rester un long métrage inoffensif s’il n’avait pas composé avec une fin larmoyante où Tobey MacGuire fait une très brève apparition (2 plans ?) et où Reitman se sent obligé de filmer ses personnages vieux…tel Jack et Rose sortis des eaux des eaux des années après…tel Léo et Kate sortis des Noces Rebelles…
Oh et parlant de Kate Winslet, c’était elle le rôle principal du film ! Malgré une nomination aux Golden Globes, on ne lui retiendra pas ce rôle, loin s’en faut !
