La stratégie de la poussette

En France, la comédie romantique est un genre plutôt casse-gueule qui    réussit rarement son pari…On a vu que Danny Boon et Diane Kruger ont mordu la poussière il y a quelque semaines avec…  ♥♥

Il en sera de même pour les deux révélations Raphael Personnaz et Charlotte Lebon

Thomas a laissé partir Marie, à force de ne pas s’engager. Un an plus tard, toujours inconsolable, il se retrouve avec un bébé sur les bras.  Il va se servir de cet enfant pour reconquérir la femme de sa vie…

On le sait, le genre de la comédie est sans doute le plus délicat au niveau cinématographique. Lorsqu’elles ne prennent pas, cela donne un résultat proche du pathétique…Ici, cette stratégie de la poussette n’obtient pas de ses éléments comiques une réussite concrète.

On passe du comique de situation au comique de narration, au sketch…

Le problème est que la sauce ne prend jamais vraiment…la faute à une écriture plutôt fade.

Le potentiel comique de Julie Ferrier n’est pas exploité ni mêmes les premiers pas à l’écran de la chanteuse Camélia Jordana.

C’est finalement l’ancienne miss-météo qui a la plus mauvaise partition à jouer : Rôle pénible et peu sympathique à regarder… mais qui s’en tire avec grâce.

Face à elle, Raphael Personnaz a beau être la future vedette qu’on voit en lui, il est limité dans le potentiel comique…

Même ses confrontations avec l’humoriste Jerome Comandeur s’avère des instants tristounets.

Au final, le long métrage n’a de séduisant que ses deux interprètes principaux (et encore, uniquement sur leur plastique)

Mignonet pour certain, sans saveur pour les autres

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