Knock Knock : De l’horreur du film d’horreur ?

Ratage complet pour ce Knock Knock d’Eli Roth ♠

Un soir d’orage, un architecte, marié et bon père de famille, resté seul pour le week-end, ouvre sa porte à 2 superbes jeunes femmes mal intentionnées…

Eli Roth, révélé en 2006 par Hostel, signe cette année la sortie de deux longs métrages : The Green Inferno, prêt depuis un an mais retardé à cause d’une interdiction de sortie stupide et Knock Knock donc qu’on présentait plutôt comme un Funny Games avec l’incursion de deux jeunes filles dans la maison d’un homme qui n’avait visiblement rien demandé…Knock Knock2

Le résultat est assez pathétique pour ne pas dire pitoyable avec un scénario tellement creux que le roupillon guette assez vite :Knock Knock

Tout d’abord, il faut savoir qu’on est très loin du film d’épouvante…Par exemple la première heure est une mise en situation lente et sans intérêt pour la seconde partie. Une présentation de ses personnages sans aucune saveur…on attend alors le virage à 180 degrés avec impatience…Sauf que ce dernier ne viendra jamais.

Même en filmant la luxure, Roth reste fade et plat n’expliquant en rien le caractère de ses personnages…Très très loin de Basic Instinct par exemple, la mise en scène est fade et vide…Pour la suite, forcement on pense à Misery pour l’aspect gratuit de la violence mais la comparaison s’arrête là….Et encore ! C’est comme si, suite aux diverses interdictions de Green Inferno, Roth ne croyait plus en l’épouvante : Le film ne fait jamais peur ni ne provoc aucun réel émoi. A défaut d’émotions, Knock Knock n’apporte pas non plus la moindre réflexion : Roth n’a en fait rien à dire !

Et dans la même veine du mauvais goût, la direction photo donne l’impression de regarder une mauvaise série tv dont on aura qu’une seule envie : Zapper le plus vite possible !

 

 

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