Dealer

Thriller musclé et violent à la française ♥♥♥

Dan rêve de l’Australie, d’une existence tranquille loin du monde de crime et de chaos dans lequel il étouffe. Vendre de la drogue est un métier lucratif, mais il vient aussi avec son lot d’emmerdes, de trahisons et de jambes cassées. Pas un mode de vie que l’on recommanderait à un père monoparental qui désire élever sa fille en paix. Dan croit que ses prières ont été exaucées lorsqu’un client régulier lui fait une offre qu’il ne peut pas refuser. Un gros coup, son dernier, qui l’enverra en aller simple vers l’Océanie. Le deal : trouver en trois heures un kilo de coke. Grâce à ses contacts, Dan sait que l’affaire est dans la poche. Certes, il s’était promis de ne plus jamais toucher à la dame blanche suite à une transaction désastreuse, mais l’appât du gain l’emporte sur la raison. Après avoir obtenu le paquet d’un fournisseur agressif, Dan s’empresse de le cacher dans l’appartement d’une prostituée qui l’héberge. Grave erreur. Après un pépin avec un trio de ripoux, le criminel retrouve sa planque et découvre que la came a disparu avec ses espoirs. S’entame alors une sanguinaire course contre la montre lors de laquelle Dan sera amené à croiser des individus peu fréquentables et à tenter coûte que coûte de sauver sa peau. Son arme est une connaissance exhaustive des règles pour survivre dans ce business. Et il va les appliquer à la lettre, même si ça implique accumuler quelques cadavres…

Sorte de Deux Jours, Une Nuit donc à la méthode violente, Dan  ne dispose que de quelques heures pour trouver 40 000 euros… la faute à la disparition de ce fichier paquet de coco…Il va donc aller piocher violemment dans les larcins de toutes les personnes qu’il connait…. Ou non…

Dealer est en fait un Thriller musclé d’une violence importante. Il trouve sa réussite dans une forme et un montage très intéressant faisant de lui un objet de fascination dès les premières minutes. Les dialogues ou monologues ponctuent tellement le récit que le spectateur se sent assailli de toute part.

Inspiré à la fois de la trilogie Pusher et de certains univers de Jacques Audiard, Dealer, mis en scène par Herbulot n’invente finalement que peu pour son histoire … mais plutôt pour sa forme.

Il ravira les adeptes de genre ! Une chose est sûre, il ne passe pas inaperçu !

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2 Comments

  1. « un objet de fascination d√®s les premi√®res minutes » … MORT DE RIRE. Le copinage dans le cinema francais vous a tuer votre objectivit√©.
    Dealer emprunte beaucoup (trop?) √† Pusher, aux films de Guy Ritchie, aux Affranchis de Scorsese, √† la griffe Tarantino, bref √† tout ce qui bouge. Herbulot ne se demarque en rien, ni dans le fond, qui n’est qu’une compilation de sa cinematheque, ni dans la forme; qui est une compilation outranci√®re des trucs de realisation contemporaine. Du cinema de Fan, qui n’a malheureusement pas digerer ses influences.

    1. Je vous conc√®de les emprunts que vous citer…mais qui invente r√©ellement apr√®s tout ?

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