Closet Monster – De l’acceptation de l’homosexualité au traitement fort influencé

Closet Monster [Un monstre dans le placard]: Un nouveau long métrage sur l’acceptation de l’homosexualité tourné au Canada et dont les effets de styles plombent inutilement le récit.  ♥♥

L’enfance d’Oscar n’a pas toujours été tendre, entre le divorce de ses parents et un crime violent dont il a été le témoin et qui revient régulièrement le hanter. Il a néanmoins pu compter sur le soutien de Buffy, son hamster parlant. L’été de ses 18 ans, il travaille dans une quincaillerie en attendant une réponse de l’université. Pendant ses temps libres, il adore créer des costumes et des maquillages pour une de ses amies. Son attention se porte principalement sur un collègue de travail. Lui avouer ses sentiments ne sera pas évident pour Oscar, qui a principalement été élevé par un père aimant, mais pas nécessairement ouvert d’esprit.

 

Encore le thème de l’acceptation de l’homosexualité…certes cette fois-ci au travers un petit film canadien tourné à Terre-Neuve… mais avec une problématique plutôt déjà-vu dans de nombreuses productions (la dernière réussie à date sur notre contrée étant What we have)

Malheureusement, derrière la trame narrative classique,  le film souffre d’un excès de style « influencé » qui peut parfois agacé puisqu’il est  un patchwork de scènes collées entre elles par des transitions musicales d’une minute trente chacune laissant le temps aux introductions de musiques pop….parfois dans le bon goût et très souvent dans le mauvais goût avec une musique commerciale électronique façon Katy Perry … Ajoutons à cela que, bien souvent, le réalisateur (Stephen Dunn) choisit les ralentis et effets de style et on finit par se demander si ce dernier n’a pas trop regardé les Amours Imaginaires ou J’ai tué ma mère !   L’influence est bien présence tout comme celle du formidable Xenia  (sélectionné en catégorie Un certain Regard en 2014 à Cannes) avec le compagnon animalier.

closetmonster

Le réalisateur se cherche à l’instar de son personnage principal. Comment réaliser son long métrage sans trop pomper sur les autres ? Stephen Dunn ne semble pas en avoir la réponse puisqu’il livre un produit final en dessous de ses influences : Les effets de styles sont trop nombreux, la musique trop présente et les influences trop perceptibles.

Reste Connor Jessup qui confirme toutes les promesses qu’on avait placé sur lui dans BlackBird. Avec Alex Ozerov, ces jeunes adultes canadiens sont, sans nul doute, les comédiens à suivre de demain.

 

 

 

 

 

 

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