Caprice

Nouveau Caprice d’Emmanuel Mouret avec son nouveau long métrage. Une comédie sentimentale douce et légère en marge des productions actuelles. ♥♥♥½

Clément, instituteur, est comblé jusqu’à l’étourdissement : Alicia, une actrice célèbre devient sa compagne. Tout se complique quand il rencontre Caprice, une jeune femme excessive et débordante qui s’éprend de lui…..

Le triangle amoureux : Rien de vraiment nouveau dans l’univers de Mouret qui emprunte ici à la fois à Notting Hill et (forcement) à Woody Allen pour son dernier long métrage Caprice. Pourtant, c’est avec un malin plaisir qu’on le recarde s’enticher de cette Alicia

Si la première partie est fantaisiste et un vrai bonheur, la seconde (avec Anaïs Demoustier décidément partout depuis deux/trois ans) est légèrement moins intéressante.

La comédienne dispose pourtant de l’impertinence nécessaire pour composer le personnage. Elle dira d’ailleurs que « Caprice fait tout ce qu’il ne faut pas faire pour séduire Clément lorsqu’elle le rencontre au théâtre. Le prétexte des lunettes puis l’histoire des sosies, c’est très drôle, très lourd aussi » dans une entrevue pour le dossier de presse.

C’est le genre de situations comiques qu’affectionne Mouret qui s’est pourtant essayé au drame sentimental il y a deux ans. Ici il retrouve ses premières amours avec brio une bonne partie du film. Le rythme  s’affaiblit un peu cependant dans la seconde partie et finit par lasser quelque peu le spectateur.

C’est toutefois avec un grand sourire que le spectateur quitte la salle…grâce à un emballage rose bonbon, du comique de situation bienvenu ainsi que des petites phrases du type « Ne sois pas égoïste, soit infidèle » …

Emmanuel Mouret a ce dont de rendre les gens heureux, de croire en la vie, l’optimisme et l’amour…

Une parenthèse enchantée dans un monde de brutes ?

 

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