Alors qu’ils saluent une dernière fois leur ami parti, peut-être, au Paradis, le trio s’enfonce dans les abîmes de l’existence. Une plongée éthylique qui vaccinera quiconque de se la coller pour les fêtes, tant on en vient à suffoquer de leurs excès.
Sylvain Bazinet : Sur les traces des oubliées
Discussion avec Sylvain Bazinet, auteur du Dictionnaire des artistes québécoises avant le droit de vote.
Pièce maîtresse
Il est difficile d’écrire sur un film si bien écrit. Si bien, qu’il n’a pas l’air de l’être. C’est même difficile de le regarder, tellement il reflète la vie dans sa spontanéité, ses grandeurs et ses échecs à couper le souffle. Mistress America m’est tombé dessus avec tout son charme et son exaspérante hystérie : Greta – l’autre -, en pièce maîtresse.
On y a cru : Tou.te.s en salles, quand nos salles nous ouvraient leurs portes
Après 110 jours sans grand écran, Montréal retrouvait ses salles début juillet dernier. L’équipe de Cinémaniak – masquée et gantée – était curieuse de rencontrer …
Le syndrome de la boule bleue
Avec ce documentaire exclusivement fait d’images d’archives, le réalisateur Al Reinert propose d’embarquer dans l’une des plus fascinantes épopée de la modernité : la conquête de la Lune.
Écorchée vive
L’Année des treize lunes c’est le chant du cygne, ou plutôt du vilain petit canard. Les dernières errances de Elvira, née Elwin. Ancien boucher de profession, Elwin s’expulse de sa vie d’homme marié et de père, pour devenir une femme, par amour pour Anton Stainz, promoteur immobilier et magouilleur, dans une Allemagne qui peine encore à se reconstruire.
Comme tout le monde
Ne voyant personne que moi-même, l’expression Comme tout le monde revêt brusquement un sens étrange, échappant doucement à mon esprit confiné dans un petit crâne. En ce jour X, je ne suis plus sûre de n’avoir jamais su ce que Comme tout le monde a un jour pu vouloir dire.
Fragments du discours amoureux illustré
Les amours contrariées sont souvent délicieuses, Délicieusement tristes. Fulgurante rencontre entre un peintre et son sujet, Portrait de la jeune fille en feu Céline est la chronique lente et parfois traînante, d’un amour condamné par les conventions.