Aaliyah : The Princess of R&B

Quatorze ans après la mort de l’artiste américaine, la chaîne américaine décida il y a quelques années de produire un biopic sur Aaliyah. Après de nombreux problèmes de droits (notamment parce que la famille n’a jamais été consultée ainsi que sur les droits musicaux), le tournage a pu avoir lieu à l’automne 2014…et le moins que l’on puisse dire, c’est que cela n’avait pas des ambitions à la hauteur de la belle chanteuse. Toutefois le téléfilm n’est pour autant pas un ratage complet et permettra sans doute à de nombreux fans de se replonger dans la vie de celle qu’on nommait la princesse du R&B. ♥♥½ Explications :

Il faut tout d’abord savoir que l’histoire se base sur le récit de Christopher John Farley, auteur d’Aaliyah: More Than a Woman qui revient notamment sur les premiers pas de la chanteuse et danseuse… Entre le roman et le cinéma, il n’y avait qu’un pas à franchir. Pourtant avouons-le rapidement : Réaliser un biopic sur la  vie de la chanteuse Aaliyah sans jamais intégrer une seule de ses chansons originales relèverait forcement de l’exploit. C’est d’ailleurs là le premier regret qu’amène Aaliyah : The Princess of R&B. Outre quelques reprises et la bande originale du film Anastasia, aucun des singles connus de l’artiste américaine ne vient s’intégrer dans ce biopic. Nous pouvons facilement imaginer que, suite au refus catégorique de la famille de donner accès au catalogue de la chanteuse, la production ne tenta aucune insertion musicale « réelle » et c’est bien dommage !  « Nous voulons un grand film, de l’ampleur de celui qui a été consacré à Tina Turner, What’s Love Got to Do with It […] Je n’ai aucun problème avec [Zendaya Coleman], le problème n’a jamais été le choix de l’actrice. Le problème est qu’Aaliyah était une icône, et qu’elle mérite l’hommage que l’on réserve aux icônes. Pas un film de Lifetime », a expliqué au NY Daily News Jomo Hankerson, le cousin de la chanteuse et ancien président de son label, Blackground Records Aalyiah-Princess-of-R-and-B2 Manque cruellement également certaines références tardives à ses implications dans la danse ou le cinéma…Certes Roméo must die et Matrix sont évoqués mais disposer de droits pour les intégrer convenablement dans le film auraient quand même eu meilleure allure. Une fois acceptés ces manquements, il conviendra d’admettre qu’Aaliyah : The Princess of R&B se regarde très facilement même si l’aspect général demeure très télévisuel : Pas de réelle trame narrative ou de scénario mais plutôt une succession de scénettes avec de grosses ellipses… Alexandra Shipp dans le rôle principal ne s’en sort pas si mal, elle qui ressemble plutôt à Brandy qu’à Aaliyah, se montre à la hauteur. Que Bryan Singer l’ait sélectionné pour incarner Storm jeune n’est peut-être pas un hasard après tout… Le film est finalement un peu informatif, très classique façon série télévisée…mais le sourire de la jeune Shipp permettra toutefois de passer un bon moment.

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