8.5 (Otto e Mezzo)

Lorsque sort en 1963, « Huit et demi », Fellini est déjà  considéré comme un réalisateur de renom… Huit films à son actif dont « La Stradda » et surtout « La Dolce Vita » lui ont valu gloire critique et publique.

Pour cet « Otto e Mezzo », il fait appel au grand Marcello Mastroianni qui interprète le rôle de Guido, un réalisateur en proie à la fois avec le writter’s block (blocage de l’artiste)    et des femmes composant en quelque sorte ses muses.

Au programme donc, femmes et fantasmes, des italiennes aux françaises sur fond de bande-son éternellement connue : Un classique donc!

Fellini a 43 ans lorsqu’il démarre le tournage de « Huit et demi ». Ayant déjà rendu hommage à ses maîtres auparavant (Rosselini, Visconti…etc), il avait déjà atteint la plénitude de son travail. C’est pourquoi le long métrage qu’il démarre alors marquera une réelle charnière dans sa filmographie. L’œuvre qu’il tourne est à la fois plus créative et originale que tout ce  qu’il a fait jusque là, mais c’est aussi un récit à la construction intéressante : En effet, Guido, son personnage principal, s’interroge sans cesse sur l’acte créatif en lui-même.

En proie aux doutes (engagements matériels, psychologiques et même sexuels), le grand réalisateur doit faire face à huit de ses fantasmes de sa femme à ses actrices, costumières et autres femmes gravitant dans son univers : Claudia Cardinale, Anouk Aimée, Sandra Milo, Rossella Falk… du très beau monde!

A travers des visions inventives et des mises en situation troublantes, Fellini lance une interrogation intéressante sur nos rapports aux êtres qui nous entourent.

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Avec un noir et blanc magnifique et des scènes tournées sous forme de tableau, « Huit et demi » reste un grand film du XX ème siècle indispensable aux amateurs de cinéma.

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