Cette année, le festival Cinemania se déroulera en ligne comme bon nombre d’évènements qui ont du s’adapter à la pandémie en cours. Qu’à cela ne tienne, ne boudons pas notre plaisir de retrouver, une fois n’est pas coutume, le festival de la francophonie par excellence. Au programme cette année, plus de 90 films internationaux dont une rétrospective du québécois Louis Bélanger. Il y en aura pour tous les goûts: du drame intimiste au film de guerre, sans oublier la comédie ou encore le coming of age. Des films français certes, mais aussi des québécois, belges, algériens et bien d’autres qui sauront vous emmener ailleurs, loin de la morosité des derniers jours. Laissez-vous embarquer dans cette édition colorée et venez célébrer l’art si malmené dernièrement et pourtant si nécessaire à notre bien-être journalier.
» A good man
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On a bien hâte de découvrir le nouveau film de Marie-Castille Mention-Schaar qui nous avait offert le sublime Le ciel attendra (Cinemania 2016). Il est ici question de transparentalité, un sujet d’actualité qui saura trouver son public. Avec la fraîcheur toujours bienvenue de Noémie Merlant.
» Des hommes
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On aura toujours un bout de cœur pour Lucas Belvaux. De sa trilogie (Un couple épatant, Cavale et Après la vie) à La raison du plus faible en passant par Chez nous, il a toujours su faire des films d’actualité, cherchant à analyser les travers de sociétés dysfonctionnelles qui finissent par s’étioler. Un film sur les silences et les secrets qui rongent et hantent la psyché des hommes au retour de cette « guerre sans nom », celle de l’Algérie de 1960.
» Deux moi
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Cédric Klapisch fait un film dans l’air du temps sur l’incommunicabilité d’une génération pourtant très connectée mais qui peine à se retrouver en couple. Il retrouve pour l’occasion Ana Girardot et François Civil qu’il avait déjà dirigés dans son film précédent, Retour en Bourgogne.
» Été 85
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Un Ozon est toujours un évènement en soi malgré la rapidité avec laquelle il enchaîne les projets. Après le scandale de l’Affaire Barbarin dans Grâce à Dieu, il revient à la fiction avec ce nouveau métrage qui, on gage, va jouer de sa mise en scène et d’intrigues à tiroir pour narrer cette relation ambiguë naissante entre deux jeunes adolescents à la découverte de leurs cœurs et de leurs corps.
» Garçon chiffon
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C’est le premier film de Nicolas Maury qui dirige Laure Calamy, sa partenaire dans Appelez-mon agent (Dix pour cent). On s’attend à un film drôle et touchant dans la veine de Guillaume et les garçons, à table.
» La daronne
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Qui ne serait pas tenté de voir Isabelle Huppert dans un rôle de baronne de la drogue? C’est assez loin des rôles de femmes introverties auxquels elle nous a habitué pour que l’on donne sa chance à cette comédie loufoque qui promet de bons fous rires en perspective.
» La face cachée du baklava
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Parce que c’est un film de chez nous par une réalisatrice d’ailleurs. Installée au Québec depuis 1996, Maryanne Zéhil confronte différents points de vue entre son pays de cœur et celui de ses origines (Liban) dans cette comédie culturelle qui semble receler plus d’un tour dans son sac.
» Notre-Dame-Du-Nil
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Pour ceux et celles qui n’ont pas eu la chance de voir ce film lors du Festival Vues d’Afrique, ne passez pas votre tour cette fois-ci. Une œuvre puissante, aussi difficile que nécessaire sur les prémices du génocide du Rwanda. La délicate poésie de l’esthétique vient adoucir la noirceur de cette époque que le réalisateur Atiq Rahimi questionne pour en extraire de l’espoir.
» Police
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Après Les innocentes, Anne fontaine semble être sur une bonne lancée avec ce nouveau métrage prometteur. Son Police s’attèle à la lourde tâche de rendre compte des zones d’ombre d’un système qui rend difficile toute impartialité dans son contrôle des frontières. Comment réguler l’immigration tout en restant humain face à l’adversité ?
» Slalom
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Sensations fortes assurées pour ce premier film de haute voltige que nous propose Charlène Favier. Sur fond de montagnes enneigées se joue l’avenir de Lyz, partagée entre sa passion pour le ski et l’emprise toxique de son entraîneur prêt à tout pour la faire réussir.
» Sœurs
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Un film autobiographique pour la réalisatrice Yamina Benguigui qui pique notre curiosité avec son trio d’actrices pour le moins surprenant : Rachida Brakni, Maïwenn et Isabelle Adjani. Ces trois sœurs se serrent les coudes pour essayer de retrouver leur frère que leur père a caché pendant des années. Au programme : quête identitaire et questionnement sur l’attachement au pays où l’on vit et à celui d’où l’on vient.
Bon festival!